lundi 29 août 2011

Thailande - résumé

Ayant un peu la flemme d'écrire, je vous ai cette fois concocté une petite vidéo "fourre-tout" de mon mois en Thailande. J'espère que cela vous plaira, je pars demain pour le Laos.

mardi 16 août 2011

De Khao Yai à Chiang Mai

Trajet effectué

Après une semaine passée à Bangkok, j’avais grand besoin d’espaces et d’air frais. Je me dirigeais donc vers le parc national de Khao Yai. Ce parc, d’une superficie de 2 000 km², abrite une faune et une flore abondante. On y trouve en particulier plus de 300 espèces d’oiseaux, des gibbons, des macaques, des serpents, des éléphants sauvages et même quelques tigres (extrêmement rares).
J’ai donc passé deux jours très agréables sur place. Le premier jour fut consacré à un petit trek dans la jungle et à une tentative (ratée) d’observation d’éléphants sauvages.

Le parc national de Khao Yai



Un gibbon



Moi et un scorpion

Moi et un serpent


Le second jour fut l’occasion de visiter des caves habitées par des chauves souris. L’envol de 2 millions d’entre elles au coucher du soleil est très impressionnant.




Des milliers de chauves souris sortent se nourrire au coucher du soleil



Cette pause « nature » effectuée, j’entreprenais de prendre le train jusqu’à Ayutthaya. Un voyage amusant. Deux heures de retard, un train bondé et moi debout dans le couloir pendant deux autres heures avec mon énorme sac. Et comme si cela ne suffisait pas, des vendeurs ambulants toutes les 30 secondes qui m’ont forcés à me transformer en véritable contorsionniste pendant la durée du trajet.
Mais revenons à Ayutthaya.
ATTENTION : Ce petit passage historique peut se révéler ennuyeux. Passez ce paragraphe en cas de bâillements trop fréquents.
Ayutthaya fut, du milieu du XIV° siècle jusqu’à la fin du XVII° siècle, la capitale d’un royaume qui à son apogée contrôla l’actuelle Thaïlande et une partie de la Birmanie. Cette période fut marquée par d’importantes réformes militaires, législatives et administratives, par des arts florissants et la naissance des premières relations diplomatiques avec l’Europe. La chute du royaume intervint en 1767 par la mise à sac d’Ayutthaya  par les Birmans.
J’ai donc visité la ville en une journée. Il s’agit de vieux temples en ruines dont je vous livre ici quelques photos.
Le Wat Mahathat

Comme cette cité est restée un bon moment à l'abandon,
la nature a repris ses droits









Bouddha couché symbolisant l'atteinte du "parinirvana", le stade ultime du nirvana

Ma soif de ruines n’étant pas épongée, je me rendais enfin à Sukhôtai. Et d’ailleurs, en parlant de soif et donc d’eau, la ville était quasiment intégralement inondée. Toutefois, il s’agit de quelque chose de très classique ici en période de mousson et tout le monde vivait comme si de rien n’était. Les enfants jouaient dans l’eau, les conducteurs de scooters avaint de l’eau jusqu’à la taille, les gens pechaient dans les rues ( ce n’est pas une blague), la routine quoi…


ATTENTION : nouveau passage historique. Si vous êtes insomniaques, çà peut être un bon remède…
Sukhothai est un royaume qui s’imposa face à l’empire Khmer au cours du XIIIème siècle. Son plus célèbre souverain, Ramkamhaeng, en fit un royaume puissant et le bouddhisme theravada inspira un art original caractérisé par une architecture novatrice et une grande maîtrise de la fonte du bronze. Les ruines de Sukhôtai sont classées au patrimoine mondial de l’Unesco.
En voici quelques illustrations.

Wat Mahathat (nom commun pour un temple) - Bouddha assis
Posture Bhumispara mudra. Bouddha prend à témoin la déesse nature de sa résistance en pointant la main vers le sol face à son ennemi Mara, qui a fait apparaître vierges nubiles et festins pour l'arracher à la méditation. Peu après, il atteignit l'illumination.

Wat Mahathat - Bouddha debout les mains le long du corps
Cette posture particulière serait un appel à la pluie


Boudha debout - Wat saphan Hin
Symbolise l'offre de Bouddha de protéger ses disciples de la peur.
Le main droite levée évoque un épisode où Bouddha apaise des querelles familiales



Prochaine destination (où je me trouve déjà) : CHIANG MAI.

vendredi 12 août 2011

Bangkok

La Thaïlande : pays bouillonnant en perpétuel mouvement. Du royaume de Sukhôtai au Siam en passant par Ayutthaya, des influences Chinoises, bouddhistes, hindouistes aux influences Khmers, la Thaïlande est un pays aux origines complexes qu’on tente modestement de comprendre lors de visite de temples plus spectaculaires les uns que les autres.
J’ai donc atterri à Bangkok, ville récente créée à la fin du XVIIIème siècle par Rama 1er suite au saccage par les Birmans d’Ayutthaya (ville dont je vous reparlerai prochainement).
Dès la sortie de l’aéroport, j’ai très vite compris que mes repères australiens étaient loin derrière moi. Bangkok est une cité exubérante. La circulation y est dense et l’on  «risque sa peau »  à chaque traversée de rue. Cette exubérance est parfois fatigante mais le tourbillon de couleurs, d’odeurs et de bruit qui nous entoure agit également comme un narcoleptique qui nous procure une sensation d’extrême bien être. On est comme drogué à la « bangkokine ».
 Nourriture, traditions, temples…tout n’est que découverte !
J’ai donc passé une semaine à visiter et à errer dans cette ville en tentant de m’imprégner de son ambia,nce.
J’ai commencé par tester la nourriture : un délice ! C’est un réel plaisir que de commander un Pad Taï (plat traditionnel constitué de noodles, de légumes frais, d’œuf et d’épices) à l’un des innombrables vendeurs de rue.
J’ai visité de nombreux temples  (« Wat » en Taï). Les temples sont souvent bâtis sur le même modèle :
-          un « Bot », la chapelle des ordinations des moines. Il fait généralement face à l’est est contient le principal Bouddha du temple.

Le Bot du Wat Suthat

-          Un ou plusieurs « Wiham », un bâtiment qui ressemble beaucoup au bot mais qui a bien souvent une taille supérieure.


Wiham
-          Un ou plusieurs « Chedi » qui abrite des fragment du Bouddha ou des cendres de rois.

Chedi
-          Un « Mondop », construction de plan carré coiffé d’une flèche.


Mondop
-          Plusieurs édifices secondaires.


J’ai particulièrement été séduit par le « Wat Suthat », l’un des plus important  temple de Thaïlande. Il renferme dans son bot de style Rattanakosin un imposant Bouddha en position de méditation d’une hauteur de 8 mètres. (Ce bronze  a survécu à la destruction de l’ancien royaume de Sukhôtai).
C’est également ici que j’ai rencontré Pong, un moine Bouddhiste avec qui j’ai apprécié discuter un long moment. J’ai pu en apprendre plus sur les devoirs et le mode de vie d’un moine en Thaïlande. Ce fut très intéressant.


Balançoire devant le Wat Suthat. Les moines s'y balançaient
pour tenter d'attraper un sac d'or avec les dents. Suite à de nombreux décès,
cette pratique a été interdite.

Cour intérieure du Wat Suthat
La cour intérieure du Wat Suthat (2)

J’ai également grandement apprécié le « wat phra kaeo », le palais royal et le « wat arun ». Ce dernier a un style vraiment unique puisqu’il est clairement d’influence Khmer (Angkor).


Le Wat Arun

Le palais royal


Wat Phra Kaeo: Maquette des temples d'Angkor commandée par Rama IV à une époque où la Thailande contolait le Cambodge
Le Bouddha d'émeraude, une statue de 66 cm seulement
 qui daterait de 1434 et serait passée de main en main.
Elle est peut être la statue la plus vénérée de Thaïlande.

Des peintures de thème Ramakien (version Taï du Ramayana indien)  décorent les murs qui entourent le Wat Phra Kaeo




 

Cloches sur la colline artificielle de la Montagne d'or


Wat Rachanadda
Le Wat Pho et son impressionant Bouddha couché

Vue d'un autre angle
Bot de Wat Pho: Bouddha de bronze en méditation sauvé d'Ayuttaya par le frère de Rama 1er


Plus terre à terre, je suis allé voir des combats de boxe thaïlandaise. Bien qu’assez violent, j’ai beaucoup apprécié le spectacle qui est autant sur le ring que dans les gradins. Sur le ring, les combattants commencent toujours par une dance traditionnelle et des prières avant de se livrer à un impressionnant déluge de coups de poings, de coudes, de pieds et de genoux. Les rounds sont rythmés au son de tambours et de flûtes dont la cadence accélère au fur et à mesure .

L'entrée un peu "kitch" du stadium

Les parieurs



Les gradins sont clairement le fief des parieurs qui utilisent une gestuelle bien rodée pour prendre les paris. Et comme au foot, les spectateurs ne sont pas toujours d’accord avec les décisions de l’arbitre…
Pour finir, comment ne pas évoquer la fameuse « kao San Road » ? La rue la plus touristique de Bangkok. C’est ici que tous les touristes se réunissent pour manger, faire des achats pas chers (de contrefaçon) et bien sûr faire la fête (à l’occidentale).Et je n’ai pas échappé à la règle ! Ca n’a absolument rien de traditionnel mais ca fait bel et bien parti d’une visite de Bangkok J


Kao San road


Les chats d'aujourd'hui ne respectent plus rien...